Ce caractère a pour trait dominant la cordialité, est la personne la mieux fait pour le bonheur, c’est la joie de vivre personnifiée.
L'émotivité du colérique est apparente à celle du nerveux.Le colérique est émotif, mais, chez lui, toute émotion suscite une action. Un homme est insulté. S'il est nerveux, il est probable que sous coup d’une impulsion, il répondra à un injure par une autre injure et oubliera vite. S’il est sentimental, il ne répondra rien, mais se lamentera des jours durant sur la nature humaine et les persécutions dont il est victime. Par contre, si cet homme est colérique, il y a de fortes chances pour que l’insulteur reçoive un direct du gauche ou un croquet du droit. Cela n’empeche d’aileurs nulement le colerique, apres quelque eschanges de cette nature, d’aller prendre un vere avec l’insulteur pour discuter en bons amis de leurs yeux au beurre noir.
Celui qui parle au foules
Celui-ci à tendance à se rapprocher de l’art oratoire. Emotif , le colérique tient à sympathiser avec son auditoire. Il est souple, s’adapte à l'ambiance. Actif, il domine sa propre sensibilité, et s’il est habile domine aussi celle des autres. Sa cordialité le rend vite aimable, sympathique. Ils sont le plus décidé et le moins hésitants des hommes.
Agir, agir à tout prix, agir par goût de l'action, sans trop se préoccuper de savoir si cela en vaut la peine.Si même cette action ne va pas à l’encontre de certains désirs profondes, le colérique à besoin d’action comme le nerveux a besoin d'émotions.
Un bon vivant
Puissance et vitalité, c’est ce qu’il évoque physiquement et psychologiquement. Le visage colore, la voix forte, généralement joyeuse et augmentant de volume à mesure que croît l'émotion, le colérique tient la place de trois personnes. Il est imposant, déplace l’air, ses gestes sont amples, à lui seul il remplit une pièce. Il s’impose en général à son milieu par la force de sa présence. Mais qu’on ne le croit pas tyrannique; il peut être plein de douceur est se montre généralement très serviable et bienveillant.
Une nature aussi riche ne peut évidemment pas être, comme le sentimental, indifférente aux plaisirs du corps. Les sens du colérique tiennent à le satisfaire.Doté d'un solide appétit, il aime non seulement manger beaucoup, mais bien.
C’est un gastronome raffiné qui n’a besoin de se forcer aucunement pour devenir rabelaisien. Puisant (c'est chez le colérique que l’on rencontre le plus d’individus atteignant les 100 kilos) il aime la bonne chère, il aime boire ( et sait boire) et apporte la même vigueur dans sa vie sexuelle.
Ce bon vivant le demeure en général jusqu'à la fin de sa vie.
Le plus sociable des hommes
Ayant avec des autres des raport aimables et bienveillants, le colérique est humain, tendre, affectueux tant avec les autres colériques, qu’avec les caractères différents du sien.
Il aime et recherche la compagnie des autrui ( et souvent les autres recherchent sa compagnie). Pour beaucoup de gens, la société est une nécessité: on ne peut vivre seul.
Pour le colérique elle est un besoin et un plaisir.
Bricoleurs éternels
Toujours avide de recommencement, le colérique aime ( parfois trop) tout ce qui est nouveau. Il est l’explorateur, celui qui ne se passionne que pour ce qui est mal ou peu connu. Mais in ne s’attache pas à ce qu’il découvre, il ne cherche pas à en tirer profit: l'inconnu l'appelle à nouveau. Nombreux doivent être les colériques parmi ces petits inventeurs qui découvrent “des tas de choses” mais qui, faute qui faute de persévérance, laissent à d’autres les découvertes plus importantes qu’ils auraient pu faire.
Un optimisme inébranlable
Impossible n’est pas colérique...en tout cas pas avant l’action. Les difficultés et les obstacles ? Le colérique les ignore. Le passionné nous le verrons chercher les obstacles pour les vaincre. Le colérique ne cherche rien, il n’affronte que ce que le hasard lui oppose. Sa confiance en lui et son optimisme sont inébranlables. Qu’il rencontre des obstacles, il les évite ou les balaie. Pourtant, il ne faut pas que ceux-ci soient trop nombreux, car le colérique n’est pas persévérant: il cédera, renonce, sans d’ailleurs que cela l’affecte outre mesure.
Confiance dans l’avenir, confiance en soi-même , confiance dans les hommes: de toutes les caracteres le colérique est celui qui est le moins critique, le plus idéalisant, le moins accessible à la rancune.
Toujours prêt à recommencer après chaque échec, toujours heureux de vivre, le colérique étonne, amuse, fait naître l’admiration par son optimisme débordant qui pourtant contredit parfois la réalité.
L'homme present
L’extraversion et le sens pratique sont ses traits. Le monde intérieur, grandeur et misère des sentimentaux qui ne veulent connaître que lui, est à peine existant chez le colérique. Tout entier, il est tourné vers l'extérieur, vers les hommes, les événements, les choses. Une perception le nerveux la savoure, le sentimental la rumine. Pour le colérique, il faut agir. Se replier sur soi empêche d’agir; aussi le colérique est-il toujours tourné vers l'extérieur. Il est préoccupé seulement de ce qui se passe autour de lui et non de ce qui se passe à l'intérieur de lui-même. Il doit toujours avoir l’esprit présent. Il voit le monde et agit sur lui beaucoup plus qu’il ne le pense.
Bien dans sa peau
Le colérique est débrouillant, habile, il à l’art, en toute circonstance, de se tirer d'affaires. Son goût de l’action l'entraîne parfois à des excès, à des entreprises risquées, mais il finit toujours par s’en sortir. Il n’a pas la pénétration intellectuelle à laquelle sont prédisposés les émotif inactif, le raffinement n’est pas son fort, mais sa capacité d’improvisation, sa spontanéité, son amour de la vie, avec lequel il semble faire corps, lui font considérer parfois comme des perversion, ou presque, la sécheresse analytique, le repli sur soi, l'angoisse métaphysique. Le colérique n’envie guère les autres caractères, les autres caractères l’envient beaucoup.